Orphée est mort ; J'ai fermé sa porte.
Toute ma vie, j'ai attendu des trains sans arrêt. Ça a changé un jour, vous vous en doutez, si ce n'était pas le cas, je n'écrirais pas ce texte. Oui, les gens qui attendent, ils sont trop présents pour écrire quoi que ce soit, ils sont l'instant. Alors...
Lire la suiteAussitôt qu'il descendit la fraîche matinée qui avait marquée l'escalier, il aperçut une jeune fille mariée à cette dernière par son teint diaphane qui rappelait la lune récemment morte et par son corps frissonnant à la tiédeur du moment. Elle était en...
Lire la suiteGabriel était allongé sur l'herbe verte et ombragée. Sa jambe était pliée et formait une arche, soutenant le ciel de s'effondrer sur lui. Quelques églantiers flânaient sur la route, n'observant pas Gabriel qui venait de briser sa canne. Il reniflait fort...
Lire la suiteActe I De la neige dru frondait vers le sol tombant comme des flèches et transperçant la ville dans un éclat blanc surgissant à travers la forêt sombre l'entourant. Le pont avait perdu son aspect pierreux pour n'être plus qu'un amas de fourrure blanche...
Lire la suiteLes corbeaux voltigèrent d'arbre en arbre dans un tonnerre effrayant. La neige retomba lourdement comme des pierres sur l'enfant. Tout fit bruit dans la forêt grondante. L'enfant regarda, malheureux, l'homme mort dans la neige fraîche, les mains tenant...
Lire la suiteLe jour se leva péniblement, écrasé par la tonne de neige qui croulait sur son corps. Les fines lames de glaces se plantaient dans le sol, calmement, sans un bruit. Le soleil subsistait dans le ciel, mais il semblait plus froid et plus mort que d'habitude....
Lire la suiteEn marchant vers l'ouest de la forêt à une centaines de mètres, se trouvait emprisonné dans une cage végétale et encerclé par les arbres, une bâtisse peinte d'un blanc criard qui étincelait dans l'ensemble vert, comme un peintre qui se serait trompé de...
Lire la suiteLe printemps venait de mourir lorsque lui succéda l'été méfiant et lent dans le petit chemin boisé. Les arbres était radieux et faisait comme un voile au soleil. Les feuilles, fatigués et lasses de se pendre aux arbres, restaient tranquille à flâner sur...
Lire la suiteJ'ai tué ce type. Il était là, dans cette rue, flanqué d'un paletot noir et d'un sacré regard d'emmerdeur. Et je suis pas fâché de l'avoir fait. J'ai tué ce gars. Il cherchait des noises. Toujours à repeindre ses cheveux avec sa vieille gomina style années...
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