Orphée est mort ; J'ai fermé sa porte.
La douceur a trouvé sa fleur bleutée d'opulence En cette jeune fille, doucette qu'Helene jalouse Sa peau blanche comme le lait dont nous nous gorgeons la panse Et la tête baissée, observant les morts, sur la pelouse Petit moineau rieur à l'oeil noir tressaillant....
Lire la suiteLa poussière crasseuse de suie vieillie Stagne sur le champ de bataille silencieux Où sont ces morts glorieuses qui mènent aux cieux ? Le tambour grave comme la tombe ensevelie Annonce le festin de la faucheuse. Un nuage gris glisse la fleur funeste entre...
Lire la suiteLes avenues sont folles par les nuits d'été Un brasero luit dans l’œil des jeunes gens Ils vont, courent, volent, mais jamais nous vengent Pourquoi ai-je cru au mensonge des arrêtés ? Rien n'a d'importance lorsque le soleil meurt On n'est pas sérieux,...
Lire la suiteLe ciel est si bleu Et la ville d'un gris profond ; Je pose mon œil porreux Qui amèrement se morfond Observant les portes délabrés Donnant sur le blême couloir Obscur de nos rêves oubliés, Des cicatrices noires, Infligés par le temps moqueur N'épargnant...
Lire la suiteÔ tu ne m'auras pas, vieille mer brune Dont le long corps violassé se courbant, s'allonge Et, furieusement, cesse d'être taciturne ! Tes longues dents d'écumes goulues me rongent, Les jambes assez salés pour appâter un géant, Tu gonfles ton dos pour mieux...
Lire la suiteLe marin observe la mer La mer devore le marin L'un cherchant à s'enivrer, matin L'autre cherchant les défauts du père. Son œil bleu de gris glisse sur le bord Se perdant dans l'horizon miel Du coton bleu cousu sur le ciel Parsemé de filets d'or. Le plus...
Lire la suiteNos pieds sur le sable brûlant Ne sont plus qu'une souvenance Accompagnant mon errance Dans mon sac de pensée blanc Vagabond à l'âme déchiré Tout mes « Je t'aime » N'ont abouti qu'à des chrysanthèmes Peuplant le bois de mon cœur décimé. Que reste-t-il...
Lire la suiteLes rues de son cœur sont pavés de roches ternes Les portes de son âme sont scellés et glaciales Son ombre bleutée est empli de vide spatial Le cynisme a tué le chat et la souris. Le masque qu'il porte n'est jamais vrai ni faux On y voit les tracés du...
Lire la suiteJe suis là. Je suis present dans ce monde. Et mon pied touche ce qui semble être réel. Mon periple fut long. Mais je suis bel et bien là. Je suis là... Dans mon esprit fumeux j'ai fait sortir 8 poèmes dont vous pourrez dechiqueter la dites beauté et pronfondeur....
Lire la suiteJe vais, dans les jours qui suivent, me rendre dans les contrées qui ont vu naître Napoléon. Mais, voyageant par collines escarpés d'une fatigua nte irregularité, et par ville-basse médit erranéenne, je ferais face a u danger. Je ne pourrai donc pas m'armer...
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