Orphée est mort ; J'ai fermé sa porte.
L'instant s'epaissit, l'espace d'un matin Les rousse blondissent, les bruns deviennent sombres. Tout prenait plus de reflet ou d'ombre Murmure dans la journée, l'été était d'étain. Dans l'ombre, Cybèle cherche la lumière Les cris portent des miroirs de...
Lire la suiteLorsque j'étais chérubin, les voyages étaient un principe de passage d'un point de départ à un point d'arrivée. Je transvasait ma personne d'un lieu à un autre et je restais à celui-ci pour plusieurs semaines, le temps de se désennuyer un peu, puis enfin,...
Lire la suiteJ'adore les Odyssées. Tenez, ce matin, j'amenais un ami à la « Troade », la côte Nord-Ouest, endroit étrangement peu prisé aujourd'hui, mais qui m'a tant fait fantasmer toute ma vie. Je le conduisais à la côte, car, il allait prendre son voilier et débuter...
Lire la suiteJe veux boire de longs baisers M'en faire un lac de luxure Où baigneront les joliesses sûres, L'oeil luisant des pires idées embrasées. De cela, je veux m'etouffer, ruelle Qui m'aspire, une nymphe de gel Yeux de chattes dans l'obscurité belle De voiles...
Lire la suiteLes corbeaux mangeront mon cerveau et mon crâne si ils en ont le temps ! Je le sais, regardez ces becs comme des criques, avec le ciel gris pour mer, ils m'appellent à me baigner dans leurs gueules, car pointu comme est ce corps, il devient certain que...
Lire la suiteJe retire de tout cela Deux cicatrices de pluie Inguerissables dans la nuit Parfaites en l'au-delà. Ces villes sont passagères Traversons le paysage Brûlez-donc nos images La mémoire des statues reste legère. Cork, Limerick, Dublin, Des noms qui refusent...
Lire la suiteSur ce pont, les mats s'entrefilent. Une toile de gris et de cordes, Des mouettes passent comme des fils Unissant les cieux par leurs chants bardes. Bobine, beaux marins, belle vie Le port se clarsème de joie Repasse le lien de l'amour, le jeu de l'oie...
Lire la suiteVolupté, très chère volupté ! Princesse sans titre, qu'on charme dans les quartiers oubliettes, il a fallu qu'il te connaisse le pauvre malandrin. Sans elle, sans lui, sans l'union perverse et vomitive, pas de noces funèbres, pas de dernier voyage comme...
Lire la suiteQuelle est cette vie, si pleine de soucis, Nous n'avons le temps de contempler, assis ? Point le temps d'être sous les rameaux, D'observer les vaches et les veaux. Point le temps de voir passer le bois Où les ecureils, dans l'herbe, cache les noix. Point...
Lire la suiteIl lut Alain et ne fut plus jamais heureux, ni n’écrivit quoi que ce fut de malheureux. « J'écris parce que ma chambre m'oblige. C'est un salon qui vous projette les lumières des lieux impossibles. Cela vous assourdit l'âme. » L'homme-mygale sortit de...
Lire la suite