Le Tétragramme de craie envahissait mon esprit vierge. Ses mains gamins roses et pâles comme les nuages sur les paumes, s'essuyèrent sur mes yeux. J'étais si sale et si propre, béni par ces traces fugitives comme des chevelures, mon visage fut croisé par les bras. J'étais en larmes, pâteuses et grises, je ne voulais jamais laver ces peintures de mer.
Le Tétragramme tourna sur lui-même, il imitait la voix incroyable de la Lune que je ne pouvais voir derrière les deux épais traits, ces gribouillages de repentir. J'étais joyeux d'imaginer cette toupie de fumée.
Le Tétragramme fit jaillir six épées de chacun de ses côtés saillants. Menaçante étoile, je ne tremblais plus, prêt à être effacé. Sa lumière spongieuse, pleine de trous et de creux, me supprima du tableau d'ardoise du Divin.
Le Tétragramme mit bout à bout ses arêtes pour former une droite.